Le soja est accusé d’être un perturbateur endoctrinien. Il contient des isoflavones, substances dont la structure chimique est proche d’hormones féminines, les oestrogènes. Pourtant, les isoflavones ne sont pas de véritables oestrogènes et n’ont pas d’activité oestrogénique chez l’humain comme le montre un vaste étude scientifique publiée en 2013, s’appuyant sur plus de 130 articles scientifiques sur le sujet*.
Au contraire, en se fixant sur les récepteurs des oestrogènes, les isoflavones réguleraient l’activité hormonale. Le soja pourrait bloquer les effets négatifs d’un production importante d’oestrogènes ou combler les besoins si le corps n’en produit pas assez.
Le soja est une très bonne source de protéines et peut se substituer aux produits animaux dans de nombreuses préparations, qu’il s’agisse de sauces, de yaourts, de gâteaux, de liants et même de fromages « végétaux ». Par contre, n’hésitez pas à bouder les produits à base de soja ultra transformés par l’industrie agro-alimentaire (protéines de soja déshydratées etc…) car les processus de transformation industrielle altèrent les qualités nutritionnelles de ces produits. Même le lait de soja est à consommer avec modération car son processus de fabrication industriel lui retire une grande partie de ses fibres !
Diversifiez vos apports en laits et yaourts végétaux (riz, avoine, amande, coco…) mais n’ayez crainte, vous pouvez aussi vous faire plaisir avec le soja!:)
* H. Fritz riz, aet al., Soy, Red Clover, and Isoflavones and Breast Cancer : A systematic Review,2013.
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